Les fêtes de fin d’année approchent et c’était le bon moment pour s’intéresser aux vins effervescents qui en constituent un ingrédient incontournable. Une fois encore, Philippe nous a fait entrer dans cet univers particulier qui conserve un côté magique : comment obtenir ces bulles qui apportent fraicheur, vivacité et gaité à nos réunions festives ?
En dehors des effervescents bas de gamme obtenus de manière industrielle par gazéification, il existe deux méthodes ; la méthode rurale ou ancestrale et la méthode traditionnelle ou champenoise.
Dans la première, le vin est mis en bouteille avant la fin de la fermentation alcoolique et sa complétude entraine la formation de gaz carbonique et donc la prise de mousse. C’est ainsi que l’on obtient par exemple, la Clairette de Die, le Cerdon, le Bugey, le Gaillac, la Blanquette de Limoux …
Dans la seconde, le gaz carbonique est obtenu en bouteille par l’adjonction de sucre et de levures avant l’élevage et ensuite avant l’expédition, au cours d’un processus plus complexe. Elle est utilisée pour les Crémants et pour les Champagne.
Et enfin, nous avons pénétré dans le monde mystérieux des Champagne avec l’explication de tous ces termes souvent entendus, mais à la signification parfois méconnue : brut, demi-sec, rosé, blanc de blancs, blanc de noirs ..
Nous avons goûté les vins suivants :
o AOC Gaillac Méthode Ancestrale – Brut – Château « L’enclos des Roses »
o AOP Vouvray Méthode traditionnelle – Brut –Domaine de Vaugondy
o AOP Crémant d’Alsace Clos Liebenberg – Domaine Valentin Zusslin
o AOP Champagne Grand Cru – Brut – Domaine Henri Giraud « Hommage »
o AOP Champagne Grande Sendrée, 2010 – Maison Drappier
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