Chers amis œnophiles,
Nous sommes heureux de vous présenter nos meilleurs vœux pour la nouvelle année 2021 : tout d’abord une très bonne santé et puis la réalisation de vos souhaits les plus chers pour votre famille, vos proches et tout simplement votre bien-être. Et bien entendu la découverte de nouveaux crus !
Si après un début prometteur, 2020 a connu une fin difficile en raison de la pandémie, nous pouvons raisonnablement souhaiter que 2021 subisse un sort diamétralement opposé et consacre un retour progressif à la normale qui nous permettrait de reprendre enfin nos activités.
Et si on faisait une brève rétrospective du vin qui a toujours été un acteur étroitement lié à notre civilisation !
La culture de la vigne est née dans le croissant fertile, quelques millénaires avant JC, avec la sédentarisation des tribus des rives du Tigre et de l’Euphrate , qui ont très vite découvert les processus de fermentation, que ce soit pour faire de la bière, du fromage, du pain et bien entendu du vin. La bible mentionne l’existence de la vigne avec l’ivresse de Noé après l’épisode du déluge et de nombreux textes hiéroglyphiques témoignent de sa présence en Égypte dès 2500 avant JC.
Puis la vigne s’est répandue sur le pourtour méditerranéen avec le développement du commerce maritime par les phéniciens et les carthaginois.
Elle fut adoptée par les grecs qui lui attribuèrent le dieu Dionysos puis par les romains, qui vénéraient le dieu Bacchus. Ces derniers devinrent maitres en vinification et diffusèrent la vigne dans tout leur vaste empire et notamment en Gaule.
Après la période sombre des invasions barbares, la culture de la vigne reprit son développement dans le haut moyen âge sous l’influence des monastères, pour des motifs religieux, mais aussi pour la consommation courante des moines.
Elle se poursuit dans le bas moyen âge avec notamment, en France, les vignobles de Bordeaux dont le vin se vend essentiellement en Angleterre et de Bourgogne sous l’influence des ducs.
Les grandes découvertes territoriales de la Renaissance et le développement du commerce mondial qui s’en est suivi ont permis l’implantation progressive de la vigne dans le nouveau monde, partout où les climat s’y prêtait.
La qualité s’est améliorer eu cours du temps et l’invention de la bouteille en verre dès le 17é siècle et du bouchon de liège au 18é ont permis le vieillissement du précieux liquide.
Au 19è siècle, plaisir de gastronomie pour les populations aisées, complément de nourriture et breuvage pour oublier les difficultés de la vie pour les plus pauvres, sa consommation n’a cessé d’augmenter.
L’abandon de la consommation courante au profit d’une dégustation plus sélective et les progrès de la science œnologique permettent aujourd’hui à nos vignerons d’exprimer leurs talents pour nous offrir leurs meilleurs crus.